Les troubles dans l'Est, riche en ressources minières, de l'ancien Congo belge ont fait 400.000 déplacés en 2007.
Mardi, le porte-parole de la conférence, Vital Kamerhe, par ailleurs président de la Chambre des députés à Kinshasa, a annoncé aux journalistes que l'inscription des délégués serait prolongée de 24 heures en raison d'un nombre plus élevé de délégués que prévu.
"Nous attendions 300 délégués en tout. Et pourtant, chaque jour apporte un lot important de nouveaux arrivants à Goma", a-t-il expliqué. "On a déjà enregistré environ 800 inscriptions, sans compter les 200 à 300 participants non enregistrés à ce jour."
Plus de 400.000 habitants de la province du Nord-Kivu ont dû fuir leurs foyers l'an dernier en raison des combats entre les soldats gouvernementaux, les fidèles de Nkunda, les miliciens Maï-Maï et les rebelles rwandais, séquelles de la guerre civile qui a ravagé l'ex-Zaïre entre 1998 et 2003.
"C'est la première fois dans l'histoire de notre pays que les frères et soeurs de ces deux provinces (du Nord-Kivu et du Sud-Kivu) se réunissent avec pour seul et unique objectif la recherche de la paix, de la sécurité et du développement", avait déclaré, lors de la cérémonie d'ouverture dimanche, le ministre de l'Intérieur Denis Kalume, représentant spécial de Kabila.
La délégation envoyée par le général Nkunda, qui n'a pas exclu de se rendre lui-même plus tard à Goma, est composée de représentants civils et militaires.
Le gouvernement de Kinshasa s'est engagé à suspendre les opérations militaires pendant la durée de la conférence.
Plusieurs efforts de médiation et campagnes militaires n'ont pas réussi à mettre fin à des années d'affrontements dans l'est de la RDC, où la présence de combattants hutus rwandais accusés d'avoir mené le génocide de 1994 au Rwanda a provoqué régulièrement des conflits.
Reuters
Version française Guy Kérivel et Jean-Loup Fiévet
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