vendredi 7 novembre 2008

Debout Congolais de Gatineau-Ottawa

Chers Tous !!
"Nous ne le dirons jamais assez "
Nous pensons que ce qui se passe chez-nous c'est l'affaire des autres ...Siyo hivyo wandugu wapenzi ..Il est grand temps de regarder les choses en face .
Le but de ces quelques phrases est de vous sensibiliser pour la marche de ce samedi 8 Nov. à 11h 30. Levons-nous massivement pour manifester notre solidarité avec nos frères et soeurs aux Kivu. Pour dire non aux tueries,viols, pillages et autres souffrances infligées à notre peuple . Que chacun de nous sensibilise dans son réseau, son entourage le plus proche..prenez vos téléphones, rappelez les amis .
La réussite de cette manifestation dépendra de la prise de conscience d'un chacun.
Debout Congolais de Gatineau-Ottawa
Rendez-vous samedi à 11h 30 au Parlement
La Patrie ou la mort nous vaincrons !

Combats entre rebelles de Nkunda et miliciens Maï-Maï



Dans le village de Kiwanja, dans l’est de la République démocratique du Congo, les villageois comptent les morts après les affrontements qui ont opposé les forces du général Nkunda aux milices Maï-Maï pro-gouvernementales.

Arnaud Zajtman, envoyé spécial de FRANCE 24 qui s’est rendu dans ce village, a dénombré au moins 20 cadavres. Les habitants parlent, eux, de 50 morts et accusent les forces rebelles d’avoir exécuté des civils après l’attaque de mercredi.

"La plupart des cadavres sont ceux d’hommes qui pourraient être des combattants, mais les villageois affirment qu’il s’agit de paysans et qu’ils ont été tués après les combats", précise Arnaud Zajtman.

Une femme, dont le mari a été tué, affirme que les attaquants ont pénétré de force chez elle : "Mon mari ne voulait pas leur ouvrir, mais ils sont entrés de force et ils nous ont demandé de l’argent. Mon mari leur en a donné et après ils l’ont tué", raconte-t-elle.

Les habitants de Kiwanja sont des paysans qui affirment être désarmés et que les miliciens pro-gouvernementaux n’étaient pas présents lors du raid.

"C’est le CNDP (Congrès national pour la défense du peuple, ndlr) qui a fait ça, affirme un autre résident. J’étais là, ma mère préparait le dîner dans la cuisine quand ils sont arrivés et l’ont tuée."



Une dimension "ethnique"


Selon Arnaud Zajtman, les rebelles ont bloqué et repoussé les forces gouvernementales, avant de se retourner contre la population locale.

La Mission d'observation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monuc) se dit "extrêmement préoccupée" par des rapports "concernant des exactions graves contre des civils, y compris des exécutions sommaires" commises par les rebelles à Kiwanja. Mais la force onusienne n’a pas été en mesure d’empêcher la tuerie.

Selon Arnaud Zajtman, il ya également une dimension "ethnique" dans le massacre de Kiwanja. "Certains Maï-Maï qui ont brièvement tenu Kiwanja sont d’origine hutu, comme la population de Kiwanja. Donc quand les soldats tutsis de Nkunda ont repris le village, ils ont tué les villageois hutus pour se venger."

Les affrontements de Kiwanja sont les premiers depuis l’appel à un cessez-le-feu lancé le 29 octobre par Laurent Nkunda. Après avoir repoussé l’armée congolaise dans le Nord-Kivu, les combattants rebelles se sont positionnés à une quizaine de kilomètres de Goma, la capitale régionale.

RDC: nouveaux combats près de Goma; des soldats angolais impliqués angolaise

GOMA, Congo-Kinshasa - De nouveaux combats ont opposé vendredi l'armée congolaise, désormais soutenue par l'armée angolaise, et les rebelles de Laurent Nkunda dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) alors qu'un sommet de l'Union africaine se réunissait à Nairobi, au Kenya, pour tenter de trouver une issue à la crise.

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Des soldats angolais ont rejoint les troupes gouvernementales congolaises près de la ville de Goma, ont rapporté des responsables de l'ONU. Un développement qui fait craindre une extension du conflit au-delà des frontières de la RDC.


Un nombre indéterminé de soldats angolais sont arrivés en RDC il y a quatre jours, selon un responsable de l'ONU et un officier de la Mission des Nations unies au Congo (MONUC) qui ont requis l'anonymat. Le 29 octobre, la RDC avait demandé une aide politique et militaire à l'Angola. L'arrivée de ce contingent angolais au Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, risque d'être perçue comme une provocation par le Rwanda, accusé de soutenir les rebelles congolais de Laurent Nkunda. Une demi-douzaine de pays africains ont été impliqués dans la guerre qui a dévasté le Congo-Kinshasa en deux phases successives de 1996 à 2002, dont l'Angola et le Rwanda.


Des combats ont éclaté vendredi entre l'armée congolaise et les rebelles près de la ville de Kibati (10 kilomètres au nord de Goma) où se sont réfugiées 45.000 personnes ayant fui la rébellion. Les forces congolaises ont tiré des obus de mortier contre les hommes de Nkunda qui ont riposté avec des tirs d'armes légères, a indiqué le commandant Shardool Sharma, porte-parole de la MONUC.


Des tirs lointains de mitrailleuses ont été entendus à Goma. Aucune victime n'était signalée dans l'immédiat à Kibati, mais de nombreux réfugiés étaient visibles le long de la route conduisant à Goma. D'après le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), la fusillade a duré environ une demi-heure, interrompu des distributions d'aide humanitaire et provoqué la panique parmi les réfugiés.


Par ailleurs, l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a reproché à la MONUC de ne pas protéger les civils dans des lieux comme Kiwanja, au nord de Kibati, théâtre de violents combats il y a quelques jours et où au moins 20 personnes ont été tuées cette semaine.


Au sommet de Nairobi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a affirmé que la MONUC, plus importante force des Nations unies dans le monde avec 17.000 hommes, fonctionnait au maximum de ses capacités. Selon Sylvie van den Wildenberg, porte-parole de l'ONU, la MONUC compte moins de 300 hommes dans les secteurs de Kiwanja et de Rutshuru (75 km au nord de Goma), une petite ville prise par les rebelles la semaine dernière.


De son côté, Eddie Kwizera, un collaborateur du président ougandais Yoweri Museveni, a estimé à Nairobi que "la MONUC a échoué". Le sommet de Nairobi réunissait, outre Ban Ki-moon, sept dirigeants régionaux africains dont le président congolais Joseph Kabila et son homologue rwandais Paul Kagame, qui exerce une grande influence sur Laurent Nkunda.


"Nous devons mettre le cycle de la violence derrière nous", a déclaré M. Ban. "Cette crise pourrait engloutir plus largement la sous-région", a-t-il averti.


Le commissaire européen au Développement Louis Michel, qui a eu des entretiens séparés avec Joseph Kabila et Paul Kagame ces dernières semaines, a appelé au respect du cessez-le-feu décrété unilatéralement le 29 octobre par Laurent Nkunda, mais qui n'a pas empêché des combats ces derniers jours. Selon le ministre des Affaires étrangères de la Tanzanie, les participants au sommet envisageaient la nomination d'un émissaire pour gérer la crise ou l'ouverture d'un processus de médiation.


La réunion de Nairobi survient après une série de visites de plusieurs hauts responsables européens et américains pour tenter de trouver une solution diplomatique aux combats qui ont fait des centaines de victimes. Quelque 250.000 personnes ont été déplacées dans l'est du Congo-Kinshasa depuis la reprise, en août, des affrontements entre les hommes de Laurent Nkunda et l'armée gouvernementale.

lundi 3 novembre 2008

MARCHE PACIFIQUE DE PROTESTATION COMMUNE

Chers compatriotes,


Avant-hier, je vous ai envoyé un message concernant la situation humanitaire à GOMA en RDC, provoquée par une guerre injustifiée et imposée par la communauté internationale interposée par les pays voisins ne cesse de s’aggraver. Les images qui nous viennent de medias depuis déjà quelques jours témoignent de l’horreur que vit la population dans le Nord-Kivu. Cette guerre d’occupation et sans conscience jette sur la route de milliers de Congolais abandonnés à eux-mêmes, surtout des femmes et des enfants.
Je tiens à informer les compatriotes congolaises et congolais de la région de la capitale nationale du Canada que le comité exécutif de la communauté congolaise est très préoccupé et sensible à cette situation dramatique de l’Est du pays.
Après consultation avec d’autres présidents des communautés congolaises du Canada (Montréal-métropolitain, Québec City, Winnipeg, Edmonton, Sherbrooke et Vancouver), nous avons pris communément la décision d’organiser une MARCHE PACIFIQUE DE PROTESTATION COMMUNE samedi, 08 novembre 2008 à midi (12H00 heure de chaque ville). En ce qui concerne Ottawa-Gatineau et après avoir analysé vos suggestions reçues (écrites et téléphoniques), le lieu de rencontre est la colline Parlementaire à 11H30. Le but est de dénoncer le silence complice de la communauté internationale, la MONUC y compris le Canada. Un mémo sera présenté à cet effet au Premier ministre du Canada avec copie au Secrétaire général de l’ONU et de la francophonie et président de l’union européenne.

N.B. La journée de samedi est choisie par tous les présidents des villes canadiennes pour faciliter non seulement la participation de beaucoup d’ entre nous y compris les femmes et les enfants mais également en unissons de tous les congolais du Canada.
Nous demandons à chacun d’entre-nous d’en parler à sa famille, son pasteur, voisin, amis afin de mobiliser pour cette date de manifestation et enfin transmettre le message de soutien à la population congolaise. Nous demandons aux pasteurs d’en parler aux fideles de toutes les origines (canadien, immigrants, refugiés etc) dans leurs messes de dimanche 2 novembre 08.

L’objectif étant de réunir au moins 500 manifestants si nous voulons qu’il y ait un impact très positif à cette marche. Après cette marche, le comité fera un suivi auprès des autorités canadiennes et aux medias.

Nous sommes à la recherche des bénévoles pour nous aider de préparer cette marche (message à transmettre, coordination avec les églises, calicots, affiches, banderoles, etc.).
Pour toute information et enregistrement comme bénévoles, SVP, appelez un des numéros suivants : 613-862-5534 / 613-219-2197 / 613-263-5676 .
Patriotiquement,
Pour la CCC/OG
Justin Materania
Président